Il est primordial de vivre dans un logement situé dans un immeuble collectif ou une construction individuelle avec un confort minimal. L’être humain à tendance à utiliser systématiquement l’énergie pour se chauffer. L’utilisation de l’énergie nécessite des moyens financiers de plus en plus importants et constitue le facteur déterminant de la pollution des logements. Éviter tout risque de précarité énergétique à long terme, liée à l’augmentation prévisible de l’énergie, est pourtant essentiel au même titre que de limiter la pollution avec ses répercussions sur le climat de toute notre planète. L’objectif doit donc être de limiter impérativement les besoins au minimum indispensable, à l’énergie fatale, celle qu’il est presque impossible de ne pas consommer et celle qui résulte des pertes de rendement de tout système de production d’énergie.

Limiter l’énergie nécessaire au minimum ne peut se faire que grâce à la solution la plus efficace à notre disposition : l’isolation. Une isolation sans faille et complète de toutes les parois, murs sol, et toits, sans pont thermique.
L’isolation ne peut être réalisée qu’avec des matériaux de haute qualité dont les principales caractéristiques spécifiques sont parfaitement définies par les lois de la physique.

Isolation et rénovation

L’isolation s’applique à toutes les constructions neuves, mais la principale source d’économie d’énergie destinée à limiter les besoins et la pollution n’est pas là. Les bâtiments neufs ne représentent annuellement en France que 1% l’an du parc national. Pour satisfaire à nos obligations nationales et internationales de protection du climat, nous n’avons pas d’autre choix que d’agir sur le parc des bâtiments existants dont les performances sont inférieures à celle des bâtiments basse consommation au label BBC, c’est-à-dire pratiquement tous.

A l’avenir les propriétaires auront vraisemblablement le choix entre une restauration thermique de qualité, aidée fiscalement et financièrement , autofinancée en grande partie par les économies d’énergie, qui constituera un bonus de fait lors de toute mutation ou un malus de droit infligé par une obligation de travaux à réaliser, probablement sans aide immédiate, par de futurs acquéreurs qui ne manqueront pas de déduire l’estimation des coûts des travaux de mise en conformité écologique de leur offre d’achat. Plus le bâtiment est énergivore, plus les taxes seraient élevées.

Ces dernières remarques impliquent qu’il faut dès aujourd’hui et à tout prix éviter la construction de bâtiments dont les caractéristiques thermiques sont mauvaises et non conformes au label minimum BBC. Même les constructions actuelles conformes à la réglementation thermique en cours, la RT 2005, et a fortiori, les 80% de constructions neuves récentes qui ne le sont pas, devront probablement subir une rénovation thermique dans quelques années seulement.

Les moyens d’action de l’état consistent en des aides financières, fiscales ou réglementaires.

Evolution de la réglementation thermique


La  réglementation thermique RT 2012 est applicable dès janvier 2013 a été déjà publiée. La RT 2012 est une réglementation d’objectif. Toute solution permettant de l’atteindre sera valide à condition de respecter certains critères minimums imposés. Dans ce cadre, les constructeurs auront le choix entre des systèmes de chauffages très efficaces ou une qualité de bâtiment largement améliorée. La performance optimisée de l’isolation fera entrer les logements dans cette deuxième catégorie qui pourra se contenter de systèmes de chauffage rudimentaires. Dans tous les cas toutefois, l’isolation sera un facteur déterminant de l’évolution de la qualité thermique des bâtiments.